Ștefan Ionescu-Berechet, Les inscriptions de l’église Şubești de Câmpulung-Muscel

Ștefan Ionescu-Berechet - Univ. Bucarest, Faculté de Théologie orthodoxe
TOME LV 2017
p. 277-292
Online publication date: 
02/05/2024
Keywords: 
Șubești, pelletiers (șubari), fondateurs, lapidarium, inscriptions, pierres tombales, piliers funéraires, croix en pierre, inscriptions votives
Abstract: 

A côté des églises Fundeni et S. Georges, l’église Șubești est un des monuments historiques de référence de la ville de Câmpulung-Muscel, qui garde de nos jours encore l’empreinte de la cité médiévale. Le saint lieu a connu deux phases principales (1551-2 et 1779), phases attestées par les deux inscriptions votives conservées jusqu’à ce jour. Dans la première partie de l’étude est présenté le lapidarium de l’église, qui compte 75 pièces et le corpus épigraphique afférent, qui vient d’être publié intégralement par le soussigné dans Revista Monumentelor Istorice. Le caractère extrêmement sommaire des informations concernant l’histoire ancienne de l’église, provenues principalement des deux inscriptions votives, a déterminé l’apparition, dans les études de spécialité consacrées à ce sujet, d’une reconstruction hypothétique et arbitraire, selon laquelle l’église Șubești aurait été la fondation et l’église de la corporation des pelletiers (șubari), hypothétiquement concentrés dans le faubourg environnant, d’où proviendrait aussi le nom de Șubești. Dans la présente étude, nous nous proposons de rétablir la vérité historique, en nous appuyant sur des documents d’archive, pour mettre en lumière la source réelle du nom de l’église Șubești, qui vient de la famille des prêtres Șubescu, et en même temps l’appartenance des fondateurs connus non pas à la corporation des pelletiers, mais à l’élite de la ville (les familles Brătianu, Negulici, Chilișoiu, Merișanu, Trandafirescu, etc). A la fin, il est démontré que l’inscription qui atteste une réfection datant du milieu du XVIIe siècle appartenait à une autre église de Câmpulung et non à l’église Șubești, comme l’affirmaient jusqu’à présent les études de spécialité.